De retour des Bardenas, je pars avec notre fille passer quelques jours à Grenoble : 8 jours de vadrouille (du 12 au 19), où, comme d'habitude, le trajet est aussi important que la destination. On met ainsi 2 jours à l'aller et 3 au retour pour faire Toulouse-Grenoble :-).

A l'aller par la Lozère (point fort : les gorges du Tarn), au retour par le Vercors et (ce n'était pas prévu) les Cévennes (points forts : les gorges de la Bourne, gorges de l'Ardèche, Corniche des Cévennes, gorges de la Jonte et de la Dourbie, vallée du Tarn en aval de Millau).

Pas de photos aujourd'hui (mais il y a dans cette balade de l'an dernier).

Après une difficile traversée de Millau (quel monde !), on emprunte les gorges du Tarn (toujours aussi magnifiques) à l'heure du déjeuner, il y a moins d'affluence. Heureusement, d'autant que quelques touristes conduisent "bizarrement" : On voit ainsi de très près le pare-choc arrière d'un Belge qui freine alors qu'il y a largement la place de croiser une voiture en face :-(

Autant que possible, il est préférable de les parcourir d'Ouest en Est (Millau vers Florac), on est côté rivière et on profite de superbes points de vue, même en roulant (surtout la passagère ! ;-) ).

On s'enfonce ensuite (après Génolhac) dans un endroit plus isolé, superbe, mais malheureusement avec une route vraiment pourrie (D 155) entre Génolhac et Les Vans : très bosselée, goudron fondu, quelques gravillons, et pour parachever l’œuvre des plaques métalliques rectangulaires, sur la trajectoire et généralement dans les virages :-(

Pas mécontents d'arriver aux Vans dans un petit hôtel sympa (hôtel des oliviers), tenu par des motards. Hôtel sans prétention à tarif correct, mais accueil très chaleureux, piscine (ça fait du bien :-) ) et petit déj' sur la terrasse.

Pas de photos non plus.

La route est sympa jusqu'aux bord du Rhône (Le Pouzin), malheureusement il y a beaucoup de monde (il faut dire que l'on est le samedi du week-end du 15 août). Heureusement on est à moto, et dans le bon sens (énormes bouchons dans l'autre sens).

Ensuite, la nationale entre Romans et Voreppe est sympa, entre les champs de noyers. On reste en fond de vallée, on est attendus chez nos amis, ceux qui apparaissent dans divers de nos récits :-)

Itinéraire concocté par nos hôtes, balade avec eux deux, plus un couple (et leurs 2 motos) rencontré au rassemblement 2016 en Auvergne. Ma fille reste avec ses copines, tant mieux ...

Sur la boucle, on fait des "écarts". Volontaires ou non ...

Volontaires au fort Saint Eynard (je voulais y retourner), au Charmant Som (c'est magnifique, mais il y avait décidément trop de monde), forcés mais prévus au mont Granier (route déviée suite à un éboulement en mai dernier - voir une vidéo), et entre Saint-Pancrasse et Saint-Ismier (tunnel fermé en travaux, qui nous fait emprunter le Col du Coq) ... et totalement involontaire quand je dois écarter la trajectoire pour éviter un cycliste que je croise, lui en descente (lui aussi rapide - lui aussi optimiste? - ), et finis à 80 km/h dans un fossé dont Daisy nous sort par miracle sans bobos autre qu'un bel hématome sur mon tibia gauche (un 'bisou' au cylindre ;-) ), alors que je nous voyais déjà nous envoler.

Heureusement j'étais en solo (bon, j'aurais sans doute roulé moins vite en duo), et merci à cette fabuleuse GS, qui après un superbe guidonnage nous a fait rejoindre le bitume dans un saut, je ne sais pas encore comment.

Au fort Saint-Eynard :

Au Charmant Som :

Au mont Granier (moins ce qui manque ;-) ) :

On monte à Chamrousse par "la deuxième montée" (par Montgardier) - elle permet "d'envoyer" ;-) (pour ma part, après la frayeur de la veille, je roule très cool) - petite rando tranquille au lac Achard, puis retour dans la vallée par les balcons de Belledonne.

Pas de J5, en tous cas dans ce récit, c'est un "private day" avec le plaisir d'une retrouvaille.

Pour ce retour, prévu sur 3 jours si la météo le permet, l'itinéraire initialement prévu nous menait en Auvergne, sur les traces de ma balade de l'an dernier et pour partie du rasso BM de cette année (Puy-en-Velay, Mont-Dore, Pas de Peyrol).

Pour ce 1er jour, la météo annonce des orages sur le massif central en fin de journée, on part assez tôt, on devrait avoir le temps de se poser au Puy-en-Velay avant la pluie...

On démarre par le Vercors, les gorges de la Bourne et le col de Rousset.

Arrivés à Crest vers midi, le ciel est déjà coupé en deux, très sombre au nord et dégagé au sud ; on envisage de changer de destination. A Privas, la décision s'impose, on file au sud, du reste on entend déjà le tonnerre. Si l'itinéraire initial vient de disparaître, je sais que l'on se rattrapera avec d'autres opportunités :-)

On cherche (sans succès) un hôtel à Pont-Saint-Esprit, et on finit par trouver une chambre d'hôtes à Colombier-Sabran. On n'aura que quelques gouttes avant que le ciel se dégage, mais en regardant la TV pour suivre les JO, on découvre qu'un TER vient de percuter un arbre tombé suite à un violent orage , près de Montpellier (pas bien loin) ...

Notons un accueil très sympa dans les offices du tourisme de Pont-Saint-Esprit et Bagnols-sur-Cèze, où ces dames ne se contentent pas de me donner une liste des hôtels mais cherchent activement (et spontanément) une solution : encore merci.

Au programme de la journée, 2 passages remarquables : les gorges de l'Ardèche puis la corniche des Cévennes :

La météo prévoyait un temps frais ... on crève de chaleur dès les gorges :-(

En théorie, il vaut mieux les prendre à moto depuis Vallon-Pont-D'arc vers Pont-Saint-Esprit (les gorges sont alors à droite), mais concrètement il y a des points de vue nombreux, aussi accessibles dans un sens que dans l'autre. Et entre ces points de vue (aménagés ou non), la vue sur les gorges est en général masquée par la végétation. Donc concrètement, le sens n'est pas très important : On se régale, on profite de chaque point de vue possible.

Gorges de l'Ardèche (vues d'en haut :-) ) :

Après les gorges, on descend sur Alès pour attaquer la deuxième partie de l'étape, dans les Cévennes. La chaleur est étouffante, avant de s'élever et de perdre plus de 10° après Anduze :-).

Ces 2 routes (gorges et corniche) sont un régal pour la vue mais aussi le pilotage, et du reste des panneaux nous exhortent (les motards) à rester prudents ...

Corniche des Cévennes :

En arrivant à destination (niché au fond d'une vallée), on trouve un hôtel, avec une piscine extérieure située ... au niveau du 5ème étage :-) .

Au programme de ce dernier jour, les gorges de la Jonte puis la vallée du Tarn, en aval de Millau, essentiellement par la rive droite.

Avant de partir, je profite de me réveiller tôt pour faire un tour dans Meyrueis et ses étonnamment nombreux ponts ; il y a encore du brouillard, il se lève peu à peu :

Nous partons ensuite en suivant la Jonte :

En arrivant au Rozier (où la Jonte se jette dans le Tarn), un panneau indique les gorges de la Dourbie, ça nous évitera de faire jusqu'à Millau la route que l'on a prise à l'aller :

Nous passons ensuite par le centre de Millau, et suivons la direction PEYRE pour rester sur la rive droite (elle longe vraiment le Tarn, et est beaucoup moins fréquentée) :

A Saint-Rome, nous continuons à longer le Tarn (il faut un peu chercher la "D31") :

La Miss est très occupée ...

... à photographier sa nouvelle copine :-)

(c'est une fille paraît-il, ne me demandez pas comment on le sait!) :

Enfin, à Ambialet, juste à la sortie du (court) tunnel, je ne prends pas à gauche (direction Albi), mais traverse le pont et prends ensuite la 1ère à gauche (qui doit indiquer quelque chose comme "Albi par route touristique") :

La fin du trajet (après Albi) est classique, en empruntant l'ancienne N88, bordée de platanes qui assurent de l'ombre et un peu moins de chaleur.

Une semaine partagée avec ma fille, à retrouver des amis, et à voir ou revoir des endroits magnifiques,

par des routes agréables (en général !) à moto :-)

Si la balade vous a plu, n'hésitez pas à laisser un mot :-)

Après cette semaine grenobloise, je repars ... dans les Alpes, pour deux semaines.